lundi 6 avril 2015

" Kamoulox ! "


What’s up bitches ?

De retour après ce long week-end de pâques qui aura été un gros kiffe jusqu’à sa conclusion. Ces 4 jours…. Oui oui, en Angleterre pour pâques c’est férié aussi le vendredi… ils sont pas si cons les mecs en fait !  

Ces 4 jours donc, d’un joyeux bordel que je ne pourrai nommer, d’où le choix du titre (Je branle une étagère et j’ausculte mémé avec une tondeuse, en jouant de la trompette dans une Renault 12. Kamoulox, épisode 227 saison 12).

Ce coup ci, j’ai tout prévu, ou du moins j’ai posé les bases. Je dois passer 2 nuits à Birmingham, un match par jour, visite de la ville incluse. Ensuite, direction Bristol pour une nuit, et me faire le Street Art Tour, mais à ma sauce, donc ça va galoper. Et pour l’après, advienne que pourra !

Bref, voyez plutôt.

Départ vers 9h de Torquay le vendredi, direction Birmingham. En gros 3h15 de trajet, sous un temps bien couvert. J’arrive vers 12H30, juste le temps de garer la bagnole pas loin du couchage que j’ai réservé.

Je décide d’aller au centre de Birmingham en bus. Malgré mes repérages à l’avance sur Maps, je suis monté dans le bus qui m’emmenait dans la direction opposée… Coup de bol, j’avais pas le compte juste en monnaie pour acheter le ticket, et ils n’acceptent que le montant exact. Du coup je suis redescendu du bus pour choper de la bigaille. Entre temps, je me rends compte que je me suis gouré de ligne, plus qu’à traverser la route !

Arrivé dans le centre de Birmingham, un peu paumé, je vois pas vers où est le stade. Des gamins et leur daron portent des maillots du Birmingham FC, je les suis.

Après 15-20 minutes de marche, on arrive au stade, St Andrew’s Stadium. Petit stade sympa, pour ce club historique de la ville de Birmingham.


Je m’installe, il fait un temps de merde, ça caille…. Et le terrain se décompose, tel un lépreux jouant de la guitare !





Sympa le match sinon, Birmingham s’impose 2-1 contre Rotherham United. L’ambiance était cool.
















Après être retourné au logement pour avoir les clés, je reviens dans le centre avec une folle envie ….de ne rien foutre. Aucune motivation, à cause de la météo surtout, il pleut comme vache qui pisse (old school). Du coup je me cale au McDo pour faire original, et je rentre.


Le lendemain matin, météo clémente, je me dirige tôt le matin vers le centre, un tour rapide au Bullring shopping centre, je fais le tour du marché local au pied de St Martin’s church. 



Ensuite, direction le quartier de Digbeth, qui regroupe tout ce qui se fait autour du street art, notamment grâce à la Custard Factory.

Alors là je me gave, du tag à foison, je parcours les rues, les parkings à la recherche de la perle rare.

   













Je découvre Birmingham en tant que ville artistique, un Birmingham que je ne soupçonnais pas !

On finit par arrivé à l’Urban Village, qui comme son nom l’indique, est un peu l’épicentre de tout ce joli merdier.




















Je continue à divaguer, et je retourne vers le centre pour trouver le moyen de rejoindre West Bromwich. J’ai choisi le RER, rapide et simple à trouver, pour pas trop cher.

Le choc quand t’arrives là bas ! Ils ont tous des gueules d’alcooliques consanguins décérébrés. 


Comme l’impression d’arriver à Le Blé pour un Brest-Laval, sauf qu’ici, pas de buvette à 1 kilomètre à la ronde autour du stade, tellement ils sont atteints. A seulement 6 bornes de Birmingham centre, ça fait peur.

Bref, je nique-pique à côté du cimetière des fans des Hawthorns. Assez marrant à voir.

" RIP l'alcoolique, fan de WBA ! "

Après mes emplettes à la boutique du club, je rentre dans le stade.

Je descends une pinte, en matant la branlée de Liverpool à l’Emirates, et le but de Giroud en fin de match.

Il est temps de prendre place. L’affiche du jour, West Bro’ contre Queens Park Rangers. Rien de bandant à la base.



Et pourtant, jusqu’à maintenant ça reste mon meilleur souvenir dans un stade anglais. Ambiance bien chaude, venant principalement du « parcage » des 3000 fans de QPR. Le match est énorme, les Hawthorns se prennent une volée, et perdent 1-4 le match. Les supporters avec lesquels j’ai discuté étaient supers sympas.


J’aurai même revu le mec dont j’avais complètement oublié l’existence, sorti au bout de 20 minutes tellement il était mauvais, même Danzé est plus utile pour casser des rochers avec ça tête (oui, ça vient de là son problème), j’ai nommé Stéphane Sessegnon !

Ah oui, la pute de Joey Barton est présente aussi, qui s’est magnifiquement illustré d’un coup de boule !

Après tout ça, j’ai quand même fait un tour du centre historique de Birmingham, j’ai longé les quais. Balade bien sympa, il faisait beau, un après midi parfait, qui m’a filé une dalle.


















Après un kebab dégueu’, je me finis sur du street art local, Birmingham by night, et retour à la piaule.


Alors ce soir, chambre de 4 personnes oblige, on m’a collé avec 3 morues qui allaient en soirée. Je leur laisse la chambre le temps qu’elles se préparent. Une heure et demie plus tard, elles en sont sorties aussi délabrées qu’au début, maquillage en plus. Elles m’ont quand même payé un coup de gin, il fallait au moins ça pour oublier avec qui je partageai la chambre.


Debout à 8h, une heure à peine après que les cagoles soient rentrées, je trace direction Bristol.

Mais avant Bristol, je me suis arrêté en route à Worcester, le Toulouse anglais. Un pont, des briques rouges.


















Super sympa comme bourgade, un centre ville tout mignon, une cathédrale de poney. Dimanche de pâques oblige, tous les culs-bénis étaient de sorti !





















Dernière étape avant Bristol, Gloucester. Le port, en plein festival, à voir absolument. Et alors là mes colons, la cathédrale !


Encore plus grande que l’autre, impressionnante ! Tout autour, des vestiges médiévaux, ça vaut carrément le détour. C’est des malades.




Un peu de graf’, et route pour Bristol.

Petite parenthèse, j’ai été très étonné de ne rien trouver dans le Routard sur Birmingham, Worcester, et Gloucester. Birmingham, c’est quand même la 2ème ville du pays en termes de population. Certes, niveau architectural c’est assez pauvre, mais ça mérite quand même quelques lignes, de même que les 2 bourgades que sont Worcester et Gloucester. Petite lacune du bouquin, qui reste tout de même une référence.


Là mes copines, comme je connais déjà en partie le centre de Bristol, j’ai décidé de dédier ce passage dans la capitale de l’art urbain uniquement à celui-ci.

Je suis repassé par les mêmes endroits que l’année passée, certains coins ont changé. J’ai même remarqué des graf’ que je n’avais pas vu l’année dernière, c’est un peu le cache-cache pour les trouver parfois, c’est ça qui est bon.
















Banksy, Cheo, Sepr…. Bref, du tag’ en veux tu en voilà, je suis scotché, c’est un panard pas possible. Les mecs sont des grands malades, un talent de fou !

 













Bref, je me suis tellement rincé avec la balade, je suis courbaturé comme un poney après une saillie, du coup j’utilise le peu de forces qu’il me reste pour me caler au Burger King. Week-end de gros.


Le lundi matin, vaguement réveillé, j’entends taper à la porte de la loc’. Ils se démerdent les mecs, ils m’ont déjà réveillé cette nuit parce qu’ils avaient pas leurs clés, la porte est ouverte, ils n’ont qu’a rentrer.

Ce qu’ils font. Puis on frappe à ma porte : « Hello, that’s the police ! ». Euh, what ? Réveillé par les condés un lundi de pâques. Bref, après avoir mis un futal, je comprends qu’ils sont venus pour le locataire du dessus. Petite anecdote, je portais un t-shirt avec Pinkman dessus, sous-titré « Yo bitch !». 

Ça m’a fait la journée.

Il fait un temps magnifique, il est 9h30…. Et je suis à 2 heures de route de Torquay. Donc la merde de rentrer maintenant, je décide de filer vers les gorges de Cheddar, pour bien terminer le week-end.

" Pas bouger ! "
J’y avais déjà fais un passage l’année dernière, par hasard, et je n’avais pas regretté, loin de là !

Du coup, pour varier j’ai fais le flanc gauche des gorges, une vue différente mais toujours aussi kiffante. Un point de vue impressionnant, qui se mérite, parce que faut te taper la montée avant. 



Comme je n’avais pas envie de rentrer chez oim, je suis descendu dans le village de Cheddar, fais un petit tour, acheté du frometon, et c’était okay.



















Je suis fou de ce bled, c’est un putain de bonheur à chaque fois !

Après les 2 heures et demi de rando à Cheddar, un (très) bref passage  Glastonbury, j’avais plus les jambes pour grimper en haut de Glastonbury Tor.

Il était temps de rentrer, rincé, mais quel pied !

" Merci public ! "