dimanche 13 mars 2016

" Dream On ! "


Une fois n'est pas costume, je me retrouve un samedi matin à partir en virée pour Londres.

Cette fois-ci, je pars en voiture, plus facile à organiser. Je quitte donc Torquay sur les coups de 9h, bien préparé à affronter ce qui m'attends. 2 heures plus tard, une petite halte à Stonehenge.... le brouillard est magnifique ! ...


Bref, j'arrive à destination vers 12h30, garé dans le quartier de Hammersmith et Fulham, au sud de Londres.

On prend le sac à dos, et c'est parti pour une petite balade le long de la Tamise, dans un quartier que je ne connais pas, je n'ai fais qu'y passer en fait.

Un grand parc, un ruisseau, des canards, on m'aurait pas dit que j'étais à Londres, je l'aurais pas su !

Bon on revient vite à la réalité, sur les berges de la tamise avec les nombreux coureurs qui slaloment entre les marcheurs et les cyclistes.


Un nombre incroyable de clubs d'avirons s’entraînent sur la Tamise, c'est un vrai défilé. Faut dire que le terrain s'y prête bien aussi.

Enfin je finis par arriver à Hammersmith Bridge. Je l'avais toujours vu de loin, en passant, éclairé en totalité la nuit.
Sacré bestiaux, Quelques similitudes avec Tower Bridge.


J'en profite pour casser une graine au bord de l'eau.

Après ça, on reprend la marche, direction Craven Cottage.
















Ce stade, aux allures incroyable qu'on ne voit nulle part ailleurs, qui accueil l'équipe du Fulham FC.
Depuis le temps que je voulais y venir, l'équipe joue enfin à domicile un week-end où je suis sur place (Enfin, c'est pas vraiment un hasard non plus) !

Je rentre dans le stade, c'est encore mieux de l'intérieur. On peut siroter une pinte au bord de la Tamise en regardant les avironneurs passer, franchement c'est stylé !


Le temps de finir le godet, et je m'installe en tribune, face à la tribune visiteur.


L'affiche du jour : Fulham - Bristol. Les supporters adverses sont 4 000, en D2 on est bien d'accord ! La magie du foot Anglais.

Petit tifo avant le coup d'envoi. Rien à voir avec les tifos du KR, ici, comme à Paris d'ailleurs, c'est le club qui organise tout, donc ça n'a aucune saveur, c'est bidon en fait.


Le match est lancé, et ça démarre par un but de Fulham au bout de 3 minutes. Et quel but bordel, en angle fermé, le mec envoi un enroulé qui lobera le gardien, en lucarne... Peinard !
On se bat des 2 côtés, Fulham domine mais ça joue pas trop mal, les supporters gueulent bien face, on réplique autant qu'on peut.


En 2ème mi-temps, Bristol domine clairement, et vont même mettre un pion à la 69ème. Et il doubleront la mise sur coup-franc dans les arrêts de jeu.


Belle expérience néanmoins, dans ce stade où je retournerai sans aucun doute.


Bien content de mon après midi, je traverse à nouveau la Tamise, pour récupérer la bagnole et allez chercher les clés de mon logis du soir.


Une fois fait, je prend le RER direction le centre.
Je remonte tranquillement la rue pour aller me caler le bide à Picadilly, le casque sur les oreilles pour suivre le match de Guingamp en train de poutrer les verts.

La deuxième mi-temps est tellement passionnante que j'en profite pour me balader à Trafalgar, la colonne au couleur de l'Irlande, Londres fête la Saint-Patoche tout ce week-end.


Un détour obligatoire par Big Ben, et je tarde pas à rentrer.


Après une légère grasse mat', je me dirige en RER vers Brockley, pour y voir des tags que j'ai repéré. Bon, j'aurai pu m'abstenir, y'en avait 3 ou 4.






















Ensuite je rejoins le nord de Londres, et j'arrive une bonne demie heure, et plusieurs changements plus tard à Highbury & Islington.

De là, je monte vers le plus beau stade de Londres (au prix qu'il a coûté, il peut être beau), l'Emirates Stadium.


Je graille un truc, et je tarde pas à rentrer dans l’arène, excité comme un gamin à l'idée de voir un match ici.

J'avais déjà visité le stade, mais y voir un match c'est quand même autre chose.

J'avale une mousse rapido, et je vais me caler dans mon fauteuil (oui oui, c'est des fauteuils).

Alors là les copains, autant vous dire que j'ai parfaitement choisi ma place.
D'accord, j'ai mis 20 minutes sur le site du club pour la choisir, mais putain, quel génie !

Je suis donc installé au balcon du 3ème étage, pile en face du poteau de corner, en résumé j'ai une putain de vue panoramique sur tout le stade. Allez, gaves-toi va !


Match de FA Cup au programme, Arsenal v Watford. Pas un derby Londonien mais presque, Watford n'est qu'à 20 bornes de là.

Grosse présence de supporters adverses à l'Emirates, ils sont 10 000, rien que ça.
Du coup grosse ambiance dans le stade, sachant que dans les stades anglais, le "parcage" est quasiment le seul à chanter, les locaux répondant simplement par quelques répliques (impressionnantes par contre), mais brèves.
















Bon, c'est pas le match de l'année, Arsenal est vraiment pas au top, et il se passe rien pendant la 1ère mi-temps.




Dès le retour des vestiaires, ça s'emballe un peu et Watford plante un but à la 50ème. Ils remettent ça un quart d'heure plus tard.

Les tribunes poussent l'équipe, et ça fonctionne puisque Welbeck (pas le connard de pseudo philosophe hein !) réduit la marque à la 88ème.
Ils ont même failli en planter un autre dans les arrêts de jeu, mais ce fut un raté monumental alors que les cages étaient vides.


Du coup Arsenal se fait éliminer, chez eux..... C'est beau ! Je vais finir par croire que je porte la poisse aux équipes à domicile.

Enfin, une fois terminé, je mettrai plus d'une heure et demi à rejoindre le sud de Londres pour récupérer le bolide, pour ensuite faire route sur Torquay.

J'en suis à 5 stades de PL sur 6 à Londres, reste Crystal Palace et le boulot sera fait !

Banzaï !!!



dimanche 6 mars 2016

" The Saints are coming ! "


Depuis le dernier article, des tonnes d’eau ont coulé sous les ponts, il s’est passé un paquet de choses, mais concentrons nous sur cette nouvelle escapade au pays du pudding.

Dans l’objectif de faire le tour de l’ensemble des stades de Premier League, challenge déjà bien amorcé, je me dirige aujourd’hui vers le sud de l’Angleterre, là où ça sent bon l’iode, et où les mouettes peuvent te chier dessus sans ménagement.

On est samedi matin, je prends donc la direction de Southampton, port d’attache du Queen Mary 2, à 3 heures de routes d’ici.

Avant d’arriver, un passage à niveau, anodin à la base, va se révéler être le gros connard du jour. Pour vous la faire courte, on sait comment ça marche chez nous, ça clignote, t’attends 30 secondes, le train passe, et c’est bonnard.

Eh ben pas ici. Déjà entre le temps où la barrière s’est baissée, et l’arrivée du train, on a déjà paumé 3 minutes, mais en plus ces enculés te font passer 6 trains, tout ça en 20 minutes…. Y’aurait eu un garde barrière, je lui faisais bouffer mon cric, et il finissait dans le coffre à la place de la roue de secours.

Enfin, une fois arrivé sur place, parking à mi-chemin entre le centre ville et le stade, tout est calculé au poil de cul.

Après avoir cassé une graine en speed, je fais un tour du centre ville. J’étais déjà venu ici y’a déjà 2 ans, en revenant de Portsmouth, mais je me suis rendu compte qu’en fait je n’avais quasiment rien vu de la ville en elle-même, si tenté qu’il y ait vraiment quelque chose à voir (et ça c’est pas gagné).


Chose assez étonnante, Southampton a réussi à garder une partie de sa ville médiévale en très bon état, notamment le mur d’enceinte de la vieille ville, et la porte qui permettait, jadis, d’y entrer.























Bon après, ils ont quand même pété des morceaux pour construire un Burger King & Pizza Hut. C’était ça où ils bouffaient des cailloux les mecs.

Moi je continue mon tour du mur d’enceinte, comme un touriste à Southampton, au mois de février, normal.

Quelques maisons à colombages, plutôt sympas, des églises tous les 10 mètres, comme partout en Angleterre.





On va pas se mentir, c’est pas la ville qui vous fera vous déplacer exprès pour la visiter, mais quitte à être là, autant en profiter.




L’heure du match approche, je traverse le centre ville pour me rendre au St Mary’s Stadium.


Je rentre dans le stade, un petit traditionnel godet d’avant match, et je vais m’installer.


Il est 15h, le coup d’envoi est donné. Aujourd’hui Southampton reçoit Sunderland, assez mal en point, 17ème à 1 point du premier relégable. Les Saints eux sont dans la 1ère partie de tableau, tout roule.



Ils vont d’ailleurs le montrer sur le terrain, grosse domination pendant toute la 1ère mi-temps, mais pas de buts.

Je pensais pas connaitre autant de joueurs dans cette équipe de Sunderland, notamment O’Shea, le mec qui a joué 393 matchs sous les couleurs de Man. United quand même. Lamine Koné aussi, une tête de pine qui sent le merlus, en provenance directe de la criée de Lorient. Il doit pas être dépaysé lui au moins.



Content de revoir Younes Kaboul à Sunderland, le mec à complètement disparu des écrans radars mais j’avais adoré son passage chez les bleus.  Je peux pas en dire autant de Toivonen, M’Vila et Khazri, qui eux ne m’avaient pas manqué, au contraire.

Bref, en 2ème mi-temps, c’est équilibré. On se fait un peu chié, mais les mouettes viennent créer des diversions pendant le match, ça occupe.
















Il faudra attendre la 85’ pour que Jermain Defoe vienne ouvrir le score pour Sunderland, gros hold-up, surtout après le rouge subi par un gazier des Saints 6 minutes plus tôt.

Ces derniers s’en sortiront bien, avec une égalisation à la 91ème, amplement méritée, et à 10 contre 11.

Après le match je mettrais quand même une heure à sortir de la ville, le retour se fera tranquilou, et vivement la prochaine.


Hasta luego !