15 jours après une virée mémorable à Londres rythmée à la techno et aux chants des supporters, retour dans la capitale pour une
visite express !
Pour le déplacement, j’ai décidé de tester le bus. Pour 17 €
l’aller-retour à Londres, on fait difficilement mieux, ça me coûte plus cher en
carburant, et en plus j’ai une flemme monumentale de me retaper le trajet une
fois de plus.
Du coup, départ à 4h du mat’ de Torquay, pour choper le bus
de 5h00 à Exeter. Ça pique un peu sachant que je dormais depuis 3 heures à
peine...
Le trajet se passe pas trop mal jusqu’à Londres, mis à part qu’on
m'a collé un mongolien comme voisin de trajet. Aucune animosité envers les
handicapés mentaux, mais quand le mec vous casse les couilles version grand
format pendant tout le trajet parce que sur un panneau y’a écrit ceinture
obligatoire, et que tu l’as pas mise…. Bref, j’ai gardé mon calme trèèèèèèèèèèssss
longtemps pour ne pas lui mettre sur la gueule.
Sans transition.
J’arrive à Victoria Station vers 10h00, et je file vers
Camden, ici même où j’étais 15 jours auparavant. Sauf qu’aujourd’hui, j’ai le
temps de faire un tour en profondeur du quartier.
Marché bondé de monde, plein
de boutiques dans un dédale de souterrains interminables. Que des magasins
vintages, old school, des disquaires, et un nombre incalculable de petits
restos. A côté on a quand même le magasin Cyberdog qui se démarque : Du
fluo, de la techno, des jeux de lumières, on se croirait dans un club de
Brighton dans les 90’s lors d’une rave, à voir absolument, c’est énorme.
Les prix sont énormes aussi…
" Où est le Kop Rouge là dedans ? Easy ! "
Je fais un tour du street art local, dans ce quartier où
vivait le talentueux cageot alcoolique Amy Winehouse.
Ensuite, j’ai la dalle, donc je me farcie un repas thaï en
guise de repas. Excellent.
Direction White Hart Lane, cette fois-ci moins à l’arrache
que l’autre fois. Dans un souci d’économie, j’avais acheté un ticket enfant…. C’est
passé nickel, comme papa dans maman.
Dernier match de la saison à domicile pour Tottenham qui
reçoit Hull City. Match crucial pour ces derniers qui jouent leur place en
Premier League sur ce match.
Le club d’Hull City distribue des écharpes gratos aux
supporters du parcage, j’en profite pour en gratter une.
Ambiance sympa, ça chante pas mal, et le parcage est pas
mauvais en plus, loin de là !
Au final Hull City se fait torcher 2-0, direction la Skybet
Championship la saison prochaine. Tout le stade applaudit et scande le nom de « Hull
City », pour saluer ce petit club, c’était limite émouvant.
Le football
que j’aime.
On a le droit au tour d’honneur des Spurs pour la dernière
de la saison, Lloris en première ligne.
Une belle partie de plaisir en ce samedi.
Pour finaliser ma belle journée londonienne, je décide de me
faufiler à Shoreditch, quartier de street art bien connu de Londres.
Là je déambule de rues en rues à la recherche des toiles de
maîtres. Y’en a partout, c’est de la folie !!!
Je passe tellement de temps dans ce quartier que j’arrive au
Green Park (derrière Buckingham Palace) pour mon pique nique du soir, ben….
quand Il fait nuit en fait.
Ça m’aura permis ensuite de voir Buckingham en nocturne,
ainsi que The Mall, puis de retourner tranquillement par un St James Park
carrément glauque la nuit, à Victoria Station pour y prendre le bus de 23h30.
J’arriverai à Torquay sur les coups de 5h du mat’, avec une
envie profonde de sommeil, et un dimanche à glandouiller en prévision.
C’était la dernière de la saison 2 chez les rosbifs,
vivement la prochaine !
Pour la deuxième année consécutive, je fête mon anniversaire
en Angleterre, sans la famille et les potos !
L’année dernière, avec les coloc’ on s’était mis une bonne
race dans les pubs de Torquay, et le lendemain au travail fut très inadéquate
avec mon état de décomposition avancée.
Cette année, l’idée de fêter ça avec mes 3 colocataires
quarantenaires, célibataires et alcooliques (j’en rajoute un peu, mais c’est
pour rendre le truc un peu glauque), ne m’attirant pas spécialement, j’ai
décidé de conserver mon énergie pour ce Bank Holiday week-end, autrement dit
week-end de 3 jours.
En effet, en Angleterre, la fête du travail intervient le
premier lundi de mai, la date on s’en balec’ !
Du coup, j’ai prévu les choses en grand, tout est millimétré
au poil de cul, j’y ai mis le budget, mais bordel 23 piges ça se fête !
Au programme, un week-end rythmé en Londonnie, avec
football, night club, putes et cocaïne, mais à qui profite ce business ?
Cabernet d’Anjou, FEU !!!
" Vue depuis The Bobby Moore Stand "
Départ à 7h30 de Torquay en ce samedi 2 mai, j’anticipe les bouchons en ce week-end long,
l’Anglais se déplace en masse. On se demande où ils vont ces cons là !
Et puis non, finalement pas grand monde sur la route. Je
mets à peine plus de 4 heures pour rejoindre la capitale, pause comprise pour
atteindre le sud de Londres. Propre.
Je récupère les clefs de ma piaule réservée pour les 2 nuits, je
m’installe, et je file à la gare pour
prendre l’Overground (RER), direction Upton Park.
Aujourd’hui, match à Boleyn Ground, mythique stade de West
Ham United Football Club. Comme tout fan de football qui a maté et aimé
« Hooligans », ce stade est un peu un lieu de pèlerinage dans lequel
on a envie de se rendre une fois au moins, pour y entendre, et chanter l’hymne
des hammers.
Avant tout, passage rituel à la boutique, mais surtout au
Boleyn Tavern, lieu de rendez-vous des fans de West Ham de toutes nationalités avant
le match, pour boire des coups, mater le match de 13h à la télé, et surtout
gueuler leur amour pour le club.
Blindé de monde, pub immense, je me faufile rapidement, pinte à la main,
vers une pièce où l’animation se fait entendre.
A peine rentré je me fais arroser de bière….. Oui, ici il
pleut des bières.
Ça chante, ça gueule, ça picole…. Ce pub est une tuerie !
Je finis quand même par rentrer dans le stade. Début du
match, mi temps, fin du match, on chante les p’tites bulles. Et il est content.
Sinon le match est loin d’être bandant, je me suis même
endormi en 2ème mi-temps. Victoire sur pénalty de West Ham 1-0
contre Burnley. Ça m’aura permis de revoir des têtes oubliées, Alexandre Song,
Nenê, ou encore Amalfitano (lolilol).
Enfin, je pourrais dire à la descendance que j’ai été à
Upton Park, et ça c’est cool !
Ensuite, en cette fin d’aprem’, je me rends vers la station
de Waterloo.
Oui, le même Waterloo où on s’est fait mettre bien profond
par les rosbifs et les boches.
Je me suis rendu ici pour une raison, sous la gare, il y a
un tunnel piéton dans lequel tous les graffeurs peuvent s’exprimer en toutes
libertés.
Surnommé le « Banksy Tunnel », à juste titre, vous
trouverez toujours ici un mec en train de taguer sur un mur. Le résultat est
génial.
Après je suis parti me balader de London Eye jusqu’à Covent
Garden, pour finir par me faire un domac’ à Picadilly.
J’ai profité du wifi local pour suivre la victoire des boys
contre Reims. On n’a pas fini d’entendre parler de Guingamp, croyez-moi ! War Raok !
Puis j’ai regagné le couchage, en bus, comme ça le repérage
est fait pour demain.
Aujourd’hui, à la cool !
Je suis pas de bonne heure à me lever, mais vu ce qu’il
m’attend c’est pas plus mal !
Première visite du matin, à l'heure de la messe, un lieu que je souhaitais voir de
l’intérieur depuis un bout de temps, l’Emirates Stadium.
A défaut d’y voir un match, je m’engouffre dans l’enceinte
pour une visite auto-guidée.
Eh oui, Arsenal a le stade le plus cher de Premier League,
les places les plus chères d’Angleterre, les
souvenirs à la boutique les plus
chers de PL, et en plus tu dois te coltiner la visite tout seul !
Alors t’es avec ton audioguide en Français, et en mode
zombie tu suis les étapes une par une ! Perso, je préfère avoir un guide,
qui cause en anglais, tu comprends pas tout mais au moins c’est un passionné
qui te le raconte, pas un connarddevant son dictaphone.
C’est possible de le visiter avec un guide, « Legend
Tour », pour la modique somme de £ 40 pour un adulte, soit environ 55 €.
Le tiers du prix de mon abo’ au Roudourou ! Pénards les mecs.
Bref, mis à part le business juteux local, le stade a quand
même une sacrée gueule !
On démarre la visite par le coin VIP et leur resto, ainsi
que leur tribune avec la vue loin d’être dégueu’ !
" Shine bright like a diamond ! "
Ensuite, place aux vestiaires, immenses ! Encore plus
grand qu’à Stamford, ici les mecs ont même une piscine, à l’aise !
" Il est vivant ! "
Le problème des visites individuelles, c’est qu’il y a tout
le temps du monde, alors pour les photos, quel bordel ! Toujours un
guignol qui se met devant.
Ensuite, le couloir d’entrée des joueurs, bancs de touches, les salles de presse, et un tour au musée.
On vous rappelle l’histoire du club, les joueurs mythiques
comme Titi Henry, les souvenirs d’Highbury.
Un bien bon moment cette visite ma foi ! Sacrée histoire.
Par la suite, comme la veille je décide de m’attaquer à un
quartier réputé pour le Street Art, Camden Market.
Alors là mes couillons, c’est une claque ! En arrivant,
je réalise déjà que je n’aurai jamais le temps de tout voir en si peu de
temps.
Le quartier est blindé de monde, les enseignes sont
géniales, et on trouve de tout ici.
J’ai pu voir quelques petites fresques, mais les principales sont dans l’ancien marché, en démolition donc pas pu y accéder. Tough shit !
En tout cas il fait beau, et ce quartier est bien plaisant,
on aurait envie d’y rester mais….
Mais y’a match !
Je rejoins White Hart Lane…. Quelle galère pour atteindre ce
stade !
La station de métro la plus proche est à 20 minutes à pied,
les bus ne s’arrêtent pas, trop blindés.
Un peu de marche ne fait pas de mal, il faut dire que je ne
suis pas hyper en avance non plus.
Pas le temps de lambiner, j’arrive au stade 10 minutes avant
le coup d’envoi, prêt à me reposer les jambes et déguster ce petit match.
J’avais juste oublié que j’avais pris ma place près du parcage des Cityzens,
les Spurs vont donc donner de la voix, debout tout le match.
Vous l’aurez compris, l’affiche du jour : Tottenham –
Manchester City. Bonne ambiance, on chante, on gueule, ça chambre pas mal les
tarlouzes en bleu ciel.
Et là, c’est le drame ! Agüero trompe le talentueux,
l’unique Hugo Lloris !
Les Spurs vont se battre jusqu’au bout, presque incroyable
qu’ils ne parviennent pas à égaliser !
Un bon match bien plaisant, j’ai fait une micro sieste à la
mi-temps, pour être encore plus en forme par la suite!
Je traverse Londres du nord au sud (de l'est à l'ouest même à Vesoul.... Désolé) pour repasser chez oim,
je graille, je prends 1 ou 2 (3 ou 4 en vérité) apéros express, que je termine
dans le bus qui me déposera à Trafalgar.
C’est parti, direction Heaven !
Alors là les cousines, serrez les miches, parce que je vous
emmène dans la plus grande boite gay de Londres.
Je vois déjà ceux qui pensent que j’ai cédé au vice anglais...
Que nenni ! Outre ces soirées Porn Idol, ce club de Londres accueil des
évènements live depuis ces débuts, Franz Ferdinand, Basshunter, Archive… ouverts
à tous, d’où ma présence ici !
Situé sous la Station Charing Cross, le lieu est
prometteur, sous les arcades, c’est juste magnifique !
Ce soir, le label de Boys Noize, Boys Noize Records (BNR),
dont je suis un fervent admirateur fête ses 10 ans, ça va chier !
The Show Must Go On !
Il est 22h45 quand je débarque, autant vous dire que va
falloir être patient. On boit des coups pour passer le temps, le club se
remplit petit à petit.
Le son est bien lourd dès le début, bien fort aussi, obligé
de porter des bouchons d’oreilles toute la soirée.
Mais putain quelle soirée !!!!!
" Line-up... La base ! "
Boys Noize, Tiga, Busy-P, Xavier de Rosnais (Justice)….. Du
très très gros son tout au long de la nuit, des jeux de lumières de bâtards, projection
sur écran, laser, tout y était ! Tout simplement énorme !
J’abdique vers 5H30, je casse une graine au domac, chope le
bus et m’endors dedans.
Coup de bol, je me réveille juste à la station où je devais
descendre.
Le réveil a 10h pour quitter le logis sera compliqué, la
Monster sera mon amie jusqu’à Torquay où il fait un temps a se jeter d’un pont.
Un putain de week-end qui s’achève, gros souvenir !
Quel pied !!!