dimanche 13 décembre 2015

" Un commentaire sur ce joueur Arsène ? "


Allez, je vis mon dernier week-end anglais pour 2015, autant finir en beauté.

Et quoi de mieux qu'un match de Premier League, avant de rentrer en France pour les fêtes de fin d'année.

On est samedi midi, après une bonne grasse mat' je prends la route.

Petite étape à Bristol histoire de marchander un peu, et je continue mon chemin jusqu'à Birmingham.

Tradition locale oblige, il flotte. Je pars en quête de mon logement pour la nuit, à Walsall, banlieue nord de Birmingham.

Une fois fait, direction le centre, petit shopping, marché de noël sur le thème de ...Frankfürt. C'est le 2ème marché de noël anglais que je vois, avec le thème Allemand, style Oktoberfest, incroyable.
A croire que les Angela, Helmut & Hans ont la cote outre Manche. Comme l'impression que tu peux croiser Ribéry à tout moment quoi.

Le côté sympa, c'est les bières servies dans des chopes d'un litre !

Rien de fifou pour cette fin de journée sinon, un restaurant typique américain (Ouais, un Mcdo quoi), histoire d'avoir la wifi pour le match des Guingampais, et direction la casa.


En ce jour du seigneur, mais surtout de Téléfoot et Vivement Dimanche, je commence ma matinée en faisant l'autre partie du marché de noël, sur la place du council de Birmingham.

Assez sympatoche, moi je prends mon petit dèj' brioche-jus d'orange, pendant que certains optent pour la saucisse de Francfort-Choucroute... Un régal !
Je vous raconte pas les odeurs de choucroute matinale sur le marché, un bonheur.


Bref pas trop le temps de traînasser, je filoche vers la gare de New Street pour y chopper le train. 

Direction Villa Park, on reprend les bonnes habitudes. A 2 rangs près, j'ai la même place que la dernière fois.

Affiche du jour : Aston Villa - Arsenal.

Première occasion pour moi de voir l'équipe d'Arsène Wenger, d'où mon déplacement ici. D'autant que j'apprécie grandement ce stade.


Proximité de la pelouse oblige, j'en profite pour faire mon paparazzi. Mais Zut Özil, Olivier Guy Roux, Laurent Koscielny, bref que du beau monde dans cette équipe d'Arsenal.




Özil, le mec est complètement stone, perché de ouf, il doit prendre des trucs, c'est pas possible.

En face, Rémi Garde aligne ses débiles.
Le recruteur de Villa n'a strictement rien compris, on lui a dit :"Tu me ramèneras une paire de Jordan's quand t'aura 5 minutes !" Et le mec est revenu avec Jordan Ayew & Jordan Veretout dans la valoche, je te raconte pas la déception....

Un petit tifo est déployé dans la tribune d'en face, bien foutu, et typiquement anglais. Ça me permet d'avoir une chanson des faux rebelles que sont les Sex Pistols en tête pendant tout le match.


Bref, il est 13h, la saillie commence. Arsenal c'est du solide, ils produisent un très beau jeu, ça fait plaisir à voir. Étonnamment, je sens que c'est encore Villa qui va se faire fister.


Et ça se confirme, au bout de 7 minutes de jeu, Giroud transforme un péno'.



Puis à la 37ème (ça ne s'invente pas), Ramsey plante un joli pion sur une passe d'Özil.

Puis après, plus rien. On verra quelques actions de part et d'autre, Arsenal fait le jeu, mais pas de but.

Les supporters d'Arsenal auront quand même réussi à lancer un chant qui aura fait marrer tout le stade
(Sur cet air là) : " Down with Chelsea, you're going down with Chelsea ! Down with Cheeeeeelsea, you're going down with Chelsea !!! ". Magique.

Après le match je ferai mon retour rapido à Birmingham, pour récupérer le bolide, et il ne me restait plus qu'à me cogner le trajet jusqu'à Torquay pour cette dernière semaine avant le retour en BZH.

dimanche 22 novembre 2015

" Le jour de gloire est arrivé ! "


Après les évènements du week-end dernier à Paris, vécus depuis Londres pour ma part, alors que je m’apprêtais à passer une soirée de folie à la Fabric, boîte la plus réputée de Londres, sous les basses de Daniel Avery, Louisahhh, mais qui ne sera finalement qu'un week-end déprimant, me voilà à nouveau de retour dans la capitale pour la journée.

Mais quelle journée mes copains !

Départ de Torquay vers 6h du mat' ce samedi 21 novembre. Je prends la direction d'Exeter pour y prendre le bus qui m'amènera à Londres.

J'ai terminé ma nuit de sommeil dans ce bus, jusqu'à arriver à Londres en fin de matinée. Une journée sur place, ça passe trop vite, alors je traîne pas, et je file directement à Camden.

Je voulais me refaire le marché, en pensant qu'il y aurait un peu moins de monde en cette saison.

Que dalle ! C'est toujours blindé, il fait à moitié beau en plus, donc ces connards sont de sortie. Mais quel pied Camden, sérieux j'adore ce coin.

Des tags de Banksy remis au goût du jour, plutôt sympa.
















Bref, pas le temps de traîner, je filoche vers le métro, pour retraverser la ville du nord au sud.

Direction le quartier de Fulham. A la sortie du métro, il suffit de suivre la foule, en direction de Stamford Bridge.

Week-end post-attentats, donc sécurité de malade, je dois passer 3 cordons de fouille.

J'achète le programme du match en ce jour un peu spécial.


Interview de Kurt Zouma, le frenchie de l'équipe de Chelsea, message en page central suivi des paroles de la Marseillaise en Français. On ne peut qu'adhérer, quelle classe !

Je prends la direction de l'espace visiteur. Oui, je suis supporter des blues, mais je m'incruste dans l'espace visiteur, le seul moyen d'avoir une place dans ce putain de stade.

Après une énième fouille je rentre enfin en tribune, une pinte, et on s'installe.


Affiche du jour : Chelsea - Norwich.

Vu comme ça, rien de bandant, Chelsea devrait l'emporter. Mais vu leur niveau actuel, ils sont capables de tout.

Coup d'envoi dans 10 minutes, l'ensemble des joueurs et le staff entrent sur le terrain, la tribune d'en face déploie un drapeau Français dans toute la tribune, les messages de pubs sur les écrans sont remplacés par la devise "Liberté, Egalité, Fraternité", et sur les écrans géants sont inscrites les paroles de la Marseillaise.


La Marseillaise démarre, certains chantent, difficilement mais ils font l'effort. En tout cas tout le stade applaudit durant l'hymne Français.


Cela reste pour moi le moment le plus fort en émotion vécu dans un stade, clairement j'en ai chialé, et la vidéo m'émeut encore plus que jamais.

Je me suis également rendu compte grâce à cela à quel point la classe, la générosité, et la distinction des anglais était bien largement supérieure à la notre, et quelle chance j'ai de pouvoir côtoyer ces gens tous les jours. Un bonheur.

Après y'a aussi des gros cons, mais c'est comme partout.

Le match démarre, clairement on n'a pas grand chose à se mettre sous la dent en première mi-temps. Perso, je fais le touriste avec mon appareil photo. Mourinho, Diego Costa, John Terry, tous les connards y passent.




Les supporters de Norwich entament un chant plus que génial :

" He's not so special, he's not so speciaaaaaaaal, Mourihno is not so special ! ". Un bijou !

Deuxième mi-temps, le Special One tire la gueule. Heureusement pour lui, Diego Costa aka Mister fils de pute viendra planter un pion, avec l'aide de Fabregas, dans le cul des canaris anglais.

       


On en restera là, les Blues ont enfin leur victoire, mais que c'est pauvre comme jeu, bordel de merde !

Après le match, un petit tour à la boutique. On y trouve une panoplie d'équipement pour Michel le charpentier, ou Patrick le maçon.


Je retourne dans le centre, pour finaliser quelques achats de noël, je graille au chaud dans un domac, parce que ça meule grave dehors, une petite balade post-mortem à Covent Garden, et je me dirige vers Victoria Coach Station, pour y reprendre le bus.




Je serai de retour sur Torquay vers 5h du mat', dans un état de décomposition avancé, mais prêt pour la prochaine aventure !



dimanche 8 novembre 2015

" Opération Neptune ! "



Allez, le week-end dernier en repos, cela m’a permis de préparer à fond celui qui allait suivre, et pour cause, il nécessitait pas mal d’organisation.

Quand on est passionné d’une équipe de foot, au point de se rendre au stade tous les quinze jours en se tapant 300 bornes, difficile de se dire que cela n’arrivera plus lorsqu'on a pris la décision de s’installer à l’étranger.
Et comme ils n’ont toujours pas ouvert de ligne maritime entre Torquay et Guingamp (je suis certain qu’en passant par le Trieux c’est faisable), la seule manière de suivre les rouges et noirs, c'est de passer par un streaming pourave de bibine sport.

Malgré tout, le passionné n’a pas dit son dernier mot, le déplacement pour la finale de la Coupe de France l’avait déjà prouvé, il est prêt à tout pour suivre son équipe.

Ce week-end, je prends donc la direction de la Normandie.

Plusieurs circonstances favorables à ce déplacement :

 - Match le samedi, ça me laisse largement le temps de venir jusqu’à Caen.
 - On est en pleine saison creuse pour la Brittany Ferries qui casse les prix pour remplir ses bateaux.
 - J’ai jamais foutu les pieds à d’Ornano, ni visité le centre ville de Caen.

Autant de raisons qui ont fait que je n’ai pas hésité longtemps.

Je pars du taf’ à 16h, comme chaque vendredi, après être passé en speed à l’appart’ pour récupérer la bectance et le sac à dos, je prends la direction de Portsmouth, à 240 bornes de là.

Logiquement je suis large, je dois choper le bateau à 22h, donc ça me laisse une marge. Mais les routes anglaises sont souvent capricieuses, surtout un vendredi soir.

Je mettrai à peine plus de 3 heures pour rejoindre Portsmouth, plus que correcte. Un petit parking, et direction le port.

Embarquement à 21h, je file direct à ma cabine, la nuit va être courte puisque j’accoste à Ouistreham à 6h30, donc on traîne pas ce soir.

Comme prévu, on débarque à Ouistreham à 6h30. Un petit dèj’ plus tard, un bus me conduira au centre ville de Caen.

On est samedi matin, il est encore tôt, le centre ville est calme et se réveille doucement. J’en profite pour faire ma petite visite touristique du matin. Le centre ville est bien sympa, plutôt agréable de s’y
promener.

                     


J’ai profité d’être ici pour visiter à nouveau le Mémorial de Caen, dont il me restait des souvenirs mais assez vagues. L’entrée est pas donnée (19€ si je me rappelle bien), mais malgré tout chacun devrait venir le visiter une fois dans sa vie, pour ne pas oublier, pour comprendre le merdier dans lequel on vit aujourd’hui.

 

J’y passe près de 4 heures, rien que dans l’expo principale, en ayant pris le temps de tout lire, d’apprendre, d’observer, de réfléchir, de me remémorer. Pour les expos secondaires, je reviendrai, celles-ci sont libres d’accès. Une visite forte en émotion, mais nécessaire pour chacun d’entre nous.

 

Mine de rien, ça m’a achevé. J’ai l’impression d’avoir avalé mes bouquins d’histoire en une matinée. En plus j’ai la dalle, et je dois récupérer ma piaule pour ce soir.

Je repars sur le centre, vers le château de Caen, où j’ai réservé une chambre pour la nuit, via Air Bnb comme à mon habitude.

Le quartier est bien cool, l’hôte aussi. Je profite d’être en France pour appeler tous les potos, et la famille. Ensuite un peu de shopping français. Je voulais repartir en Angleterre avec un saucisson, et j’ai zappé…. Quelle honte !

Bref, vers 18h je me dirige vers MICHEL !!!!! …. D’Ornano. Un petit tour à la boutique du Stade Malherbe. Je pensais repartir avec une écharpe, comme je fais dans chaque stade. Au prix de l'écharpe, ils peuvent se la mettre dans le fion ! Fidèles à leur réputation, les Normands sont vraiment des rats !


Je rentre dans le parcage. Le stade est vraiment stylé, je m’attendais pas à ça. J’aurais plus imaginé un truc pété genre comme à Le Blé, mais non. Il faut le reconnaitre, les Caennais ont un très beau stade.


Je retrouve les koppains, le match démarre, on fout le bordel, on chante. Sur le terrain c’est moyen, mais en tribune on met la misère aux normands.



Après la mi-temps, c’est pas mieux, on prend un but, puis le deuxième dans la foulée. En tribune, c’est la chenille, on perd pas notre bonne humeur. Lévêque viendra planter un pion magnifique en fin de match, mais trop tard pour espérer le point du nul.


Tant pis, on s’est bien marré, on continue à chanter jusqu’à ce que l’on puisse sortir.

Je retourne dans le centre ville à pied, ça commence à tirer sur la couenne.

Un Quick pour se refaire, et au lit.

Debout à 6h, la nuit a été très courte, mais pas le choix, je dois chopper le bus, qui me ramènera à Ouistreham. Je suis tous seul dans le bus, avec le chauffeur. C’est dans ces moments là qu’on a une pensée pour Emile Louis....

Bref, j’arrive au port, on embarque, et le ferry quitte la Normandie à 8h30. Le bateau est quasi vide, impressionnant. Histoire de voir la traversée passer un peu plus vite, je décide de prendre une place pour le ciné du bateau pour voir le film « Seul sur Mars ».

Séance dans 2 heures, je me cale à l’avant du bateau, pour patienter. Je me réveille 3 heures plus tard, avec la douce sensation d’avoir raté un truc. Pour le film, on repassera hein…..Bordel de merde.

Je finirai le trajet dans le même fauteuil, en semi coma.

Arrivée à Portsmouth à 13h30, je mangerai sur la route du retour vers Torquay.

C’était un très bon week-end, un retour en France réussie. Vivement le prochain !


« La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté »


dimanche 25 octobre 2015

" Duo d'Ayew ! "



Après quelques virées musicales dans la capitale, me voilà de retour pour une journée footballistique.

On est samedi matin, le temps est limite merdique, et je prends la direction de la 2ème ville anglaise en population, Birmingham.

J’arrive sur place 3 heures plus tard, en fin de matinée, sous un temps de merde, comme à chaque fois que je viens ici.

Ici, on peut se garer gratos quasiment en plein centre ville, bien pratique et tellement rare en Angleterre ! Je suis garé à 2 pas de la Custard Factory, quartier du street art, de la culture, et de la créativité de Birmingham.

Ça me permet de voir les petits nouveaux sur les murs des environs.

  

  
Je me dirige sans trop tarder vers le Bullring Shopping Center, un des plus gros centres commerciaux d’Angleterre, construit dans un style bien futuriste. Avec la vieille église à côté, c’est bien stylé.


Perso, moi je fais mon marché. La dernière fois que j’avais mis les pieds ici, j’avais repéré un vendeur de snapbacks, de toutes sortes, toutes les couleurs (du genre pratique pour se repérer en festoch), et à des prix sortants tout droit du bled. Je repars avec le stock.

Ensuite, le temps de trouver de quoi grignoter, et direction la gare de Birmingham New Street. C’est le moyen le plus simple, le plus rapide, et le plus économique (£ 2.20 l’aller-retour) pour rejoindre Villa Park, sans avoir à se galérer dans les bouchons, ou bien à trouver une place de parking proche du stade.

J’avais fonctionné de la même façon pour aller à West-Bromwich, depuis l’autre gare du centre ville, les stades étant tous les 2 pas mal excentrés.

Du coup, j’arrive à Villa Park un peu plus d’une heure avant le match, le temps de me caler une pinte dans le gosier, et je rentre dans le bordel.
  

La claque.



Ce stade est tous simplement magnifique, un vrai stade à l’anglaise, tout au couleur de l’équipe locale d’Aston Villa, qui reçoit aujourd’hui Swansea. Il faut quand même savoir que Villa joue dans ce stade depuis 1897, bien évidemment le stade a évolué, mais on retrouve quand même l’authenticité dedans. Je crois que j’ai trouvé mon coup de cœur parmi les stades anglais.


La proximité des tribunes et de la pelouse est une nouvelle fois présente, en avant match, j’assiste à l’échauffement, à quelques mètres des joueurs de l’équipe galloise.

 

Première mi temps, c’est mou, très mou, et pauvre en action. Aston Villa est en difficulté cette saison, et on comprend pourquoi, leur jeu est tout simplement merdique. Aucune affection particulière pour Villa, au contraire, je suis même plutôt partisan de Swansea pour ce match.

 

La 2ème mi-temps démarre mieux, Villa est plus en jambe, et le jeune attardé des frères Ayew viendra ouvrir le score pour les locaux d’une magnifique tête plongeante. Plaisir de courte durée pour eux toutefois, Swansea reprend l’ascendant. Bafé Gomis est à 2 doigts d’égaliser, mais finalement c’est un Islandais qui marque. Et le grand frère Ayew viendra clouer le bec d’Aston Villa en fin de rencontre, il filera son maillot à Jordan pour le consoler.

 

Sur la route du retour, je suivrai le match des Guingampais à Jean-Bouin. Ce match est aussi chiant à écouter à la radio qu’une balade touristique au Havre, c’est dire !

Bref, une bonne journée à Birmingham, et une très belle découverte pour Villa Park, stade dans lequel je remettrai les pieds dès que possible, et sans hésiter.

" War Raok Gwengamp "