dimanche 25 octobre 2015

" Duo d'Ayew ! "



Après quelques virées musicales dans la capitale, me voilà de retour pour une journée footballistique.

On est samedi matin, le temps est limite merdique, et je prends la direction de la 2ème ville anglaise en population, Birmingham.

J’arrive sur place 3 heures plus tard, en fin de matinée, sous un temps de merde, comme à chaque fois que je viens ici.

Ici, on peut se garer gratos quasiment en plein centre ville, bien pratique et tellement rare en Angleterre ! Je suis garé à 2 pas de la Custard Factory, quartier du street art, de la culture, et de la créativité de Birmingham.

Ça me permet de voir les petits nouveaux sur les murs des environs.

  

  
Je me dirige sans trop tarder vers le Bullring Shopping Center, un des plus gros centres commerciaux d’Angleterre, construit dans un style bien futuriste. Avec la vieille église à côté, c’est bien stylé.


Perso, moi je fais mon marché. La dernière fois que j’avais mis les pieds ici, j’avais repéré un vendeur de snapbacks, de toutes sortes, toutes les couleurs (du genre pratique pour se repérer en festoch), et à des prix sortants tout droit du bled. Je repars avec le stock.

Ensuite, le temps de trouver de quoi grignoter, et direction la gare de Birmingham New Street. C’est le moyen le plus simple, le plus rapide, et le plus économique (£ 2.20 l’aller-retour) pour rejoindre Villa Park, sans avoir à se galérer dans les bouchons, ou bien à trouver une place de parking proche du stade.

J’avais fonctionné de la même façon pour aller à West-Bromwich, depuis l’autre gare du centre ville, les stades étant tous les 2 pas mal excentrés.

Du coup, j’arrive à Villa Park un peu plus d’une heure avant le match, le temps de me caler une pinte dans le gosier, et je rentre dans le bordel.
  

La claque.



Ce stade est tous simplement magnifique, un vrai stade à l’anglaise, tout au couleur de l’équipe locale d’Aston Villa, qui reçoit aujourd’hui Swansea. Il faut quand même savoir que Villa joue dans ce stade depuis 1897, bien évidemment le stade a évolué, mais on retrouve quand même l’authenticité dedans. Je crois que j’ai trouvé mon coup de cœur parmi les stades anglais.


La proximité des tribunes et de la pelouse est une nouvelle fois présente, en avant match, j’assiste à l’échauffement, à quelques mètres des joueurs de l’équipe galloise.

 

Première mi temps, c’est mou, très mou, et pauvre en action. Aston Villa est en difficulté cette saison, et on comprend pourquoi, leur jeu est tout simplement merdique. Aucune affection particulière pour Villa, au contraire, je suis même plutôt partisan de Swansea pour ce match.

 

La 2ème mi-temps démarre mieux, Villa est plus en jambe, et le jeune attardé des frères Ayew viendra ouvrir le score pour les locaux d’une magnifique tête plongeante. Plaisir de courte durée pour eux toutefois, Swansea reprend l’ascendant. Bafé Gomis est à 2 doigts d’égaliser, mais finalement c’est un Islandais qui marque. Et le grand frère Ayew viendra clouer le bec d’Aston Villa en fin de rencontre, il filera son maillot à Jordan pour le consoler.

 

Sur la route du retour, je suivrai le match des Guingampais à Jean-Bouin. Ce match est aussi chiant à écouter à la radio qu’une balade touristique au Havre, c’est dire !

Bref, une bonne journée à Birmingham, et une très belle découverte pour Villa Park, stade dans lequel je remettrai les pieds dès que possible, et sans hésiter.

" War Raok Gwengamp "

dimanche 18 octobre 2015

" Saturday nigh fever ! "


Après un week-end à Bristol qui s'est clôturé par une teuf indoor, au Black Swan, un pub plus underground que jamais, où chaque week-end sont organisés des events autour de la techno.

3 sons dans le pub, dont 2 de drum'n bass, et un de hard tek. Un petit set minimal bien plaisant mais trop court. Les Anglais adorent la DNB, trop à mon goût, ça me gave assez vite mais bon, c'était une bonne soirée.

Bref, après tout ça, je me suis rendu 2 week-ends de suite à Londres pour assister à 2 soirées, pour les 20 ans de carrière du DJ parisien Busy P, ex-manager des Daft Punk, et créateur du label Ed Banger (rien que ça !). Il a élu résidence au Xoyo, club underground Londonien, situé dans le quartier d'Islington, au Centre-Est de Londres, pas loin de Shoreditch et de son street art.

J'ai organisé les 2 week-ends de la même façon, aller-retour en bus depuis Exeter, pour des questions pratiques : moins cher que d'y aller en voiture, pas de galère pour trouver un parking, et surtout j'aurai pas à conduire après les 2 nuits de déglingos.

En effet, j'ai pas réservé de logement sur Londres, j'ai préféré réserver pour le premier bus du dimanche matin pour être de retour rapido à la maison.


Le premier samedi, je quitte donc Torquay vers 7h, direction Exeter, pour y chopper le bus. Après quelques heures de sommeil / coma, j'arrive à Londres vers 13h30.

Pas de visites en vue, juste de la glandouille dans les rues, les magasins... Bref, une balade tranquilou dans les rues de Londres.
















En fin d'aprem, je me cale dans un pub pour suivre le match du Pays de Galles contre l'Australie. Bien sympatoche comme pub, le match également, même si les Gallois se font dérouiller. Les rosbeefs sont ravis en tout cas.

Ensuite, après avoir graillé, je déambule dans le Londres nocturne, quelques verres au pied de London Eye, et direction le Xoyo.
















Club plutôt cool, ambiancé comme prévu, Une première salle posée, à coup de minimal pour lancer la soirée. Au sous sol, Busy P lance l'assaut et envoi son set de poney.


Eclair Fifi prendra la suite..... c'est là que j'ai dû m'assoupir sur une banquette tellement c'était merdique.
Boys Noize me fera réveiller, mais sa prestation est loin de me ravir, un DJ set comme à Panoramas y'a 2 ans, donc plutôt moyen. Rien ne vaut un live de Boys Noize.

Du coup, je me casse à 4h, et je décide de rejoindre tranquillement la gare de bus .... à pied.

J'aurai traversé Londres d'Est en Ouest en pleine nuit, au calme !

Bref, pour clôturer le tout mon bus aura 2 heures de retard, et je quitterai Londres qu'à 11h. La fin de la journée et du week-end fut longue, très longue.


Le 2ème week-end, je quitte Torquay une heure plus tôt que la semaine précédente, pour rejoindre Exeter. Idem, je comate dans le bus jusqu'à Londres.

20 minutes avant d'arriver, je décide de "planifier", bien à l'arrache, mes visites de la journée.

Du coup, à peine arrivé, je file à Regent's Park, au Centre-Nord de Londres. C'est un des parcs royaux de Londres, qui s'étale sur 166 hectares mine de rien. Tellement balaise qu'on y retrouve des villas, un club de tennis, le zoo de Londres, et une université en plein cœur du parc.
















Je fais mon petit tour du parc, on y retrouve plein d’œuvres d'art contemporain disséminées dans ce parc.





















Je prends le temps de bouffer, avec les écureuils qui viennent t'emmerder. Le parc est envahi, c'est dingue.




Ensuite, je vais faire un tour à la roseraie du parc dans les jardins de Queen's Mary, dans l'Inner Circle. Bien stylé, y'a une multitudes de fleurs dans ce parc, c'est assez incroyable.


   

















    

A la sortie sud du parc, se situe la rue Baker Street. Cela parle surement à beaucoup d'entre vous, puisqu'au 221B de cette rue se situe la maison de Sherlock Holmes dans les romans de Sir Arthur Conan Doyle.


Chose assez étonnante, on peut visiter la maison de Sherlock Holmes. On est bien d'accord, ce mec n'a jamais existé, il ne s'est jamais rien passé dans cette maison, mais on peut quand même la visiter.... En plus les tarifs sont de l'ordre de 20 € par personnes, à l'aise.
Perso, j'ai autre chose à faire avec mes thunes, que de les dépenser pour visiter une maison où il ne s'est rien passé !


Bref, je continue ma route vers la station de Paddington, là où les histoires du fameux ourson du même nom démarre.

Je longe le canal, et me retrouve à Little Venice. Alors "little" c'est le mot juste, Si vous pensez que venir à cet endroit vous évitera d'aller à Venise, vous vous trompez. En fait c'est un canal, avec des péniches, c'est sympa mais ça casse pas 3 pattes à un canard.
Disons qu'il faut le faire quand vous avez déjà fait le tour des attractions principales de Londres. Ce qui est mon cas.


















En fin d'après midi, je me dirige vers le quartier de Notting Hill, pas pour un coup de foudre, mais pour faire un tour au marché de Portobello Road, grand marché à ciel ouvert qui s'étale sur tout le long de la rue. C'est assez bordélique, on y retrouve tout et n'importe quoi, des objets de l'armée, des vieux vinyls, des programmes d'un match entre Birmingham et Arsenal de 1983, des contrefaçons à foison, des "souvenirs" de Londres, bref y'a de tout.
Le marché a également ses stands de bouffe, au Acklam Village, où on retrouve toutes les nourritures du monde : un stand Jamaïcain, Portugais, Brésilien, Chinois, et un bar.




Vraiment à voir, même si j'avais préféré le marché de Camden.

Après, j'ai essayé de dénicher des disquaires dans Notting Hill. J'ai pas cherché longtemps, mais par contre j'y ai passé du temps. Celui qui veut des vieux classiques de rock, de la techno old school, ou des vinyls de Sugarhill Gang, c'est dans ce quartier qu'il faut venir, et notamment au "Music and video exchange" à Notting Hill Gate. Je suis reparti de là avec 5-6 CD (Deadmau5, Boys Noize, Daft Punk....) pour moins de 15€. Le pied.

Challenge suivant, trouver de la wi-fi pour suivre le match de Guingamp. Dans cette situation, McDo est ton ami.
Après ce 0-0 merdique, je me suis calé dans un pub pour suivre la branlée Française par les  All Blacks. Affligeant.

Direction le Xoyo, pour une soirée de folie. Entre 2 stations de métro j'ai eu le droit à un feu d'artifices dans la City. Peut-être un trader qui fêtait son milliard....

J'arrive plus tard que la dernière fois, Busy P est déjà en place. Il nous ressort le même set que la semaine dernière.... Dommage, même si le set est très bon.


Ensuite, belle découverte, Ghost Culture. Un jeune DJ Londonien produit par Erol Alkan (on comprend mieux), qui écrit, chante et compose ses morceaux, ce qui nous donne de l'électro-pop vraiment pas dégueu' !

Vient le tour de Gesaffelstein. Comme attendu, il nous met un bordel pas possible pendant un set de 2h30. Il a quand même réussi à me décevoir sur certains points : Pas de set continu, les morceaux étaient sans arrêts entrecoupés par une pause pour faire crier la foule....vraiment dommage. Ensuite, déçu parce que Gesa' se joue d'une certaine complaisance. Il a quand même réussi à nous passer 3 fois "Pursuit", j'ai cru à une blague. Et il a terminé son "set" en nous passant la version CD d'un Daft Punk, "Alive".

J'ai croisé que des français quasiment dans la boîte, impressionnant ! Dommage d'ailleurs, parce que les Français sont cons et irrespectueux c'est incroyable !

Enfin, une très bonne soirée en tout cas, j'ai commencé la route à pied jusqu'à ma station de bus comme la semaine passée, mais ce coup-ci j'ai abdiqué à la moitié, et j'y suis allé en bus.

Retour à Torquay sur les coups de 14h, nickel pour la sieste.

Prochaine virée footballistique !