Bon, ce CR sera probablement unique en son genre, puisque j’ai pas grand-chose vous raconter sur mon week-end, ni sur ma semaine d’ailleurs.
Du coup je vais vous raconter ma vie, c’est un autre style
mais ça devrai vous plaire.
Né sur les bords du Mississipi en 1992, je n’eu que pour
seuls parents une troupe de poneys sauvages, amateurs de cacahuètes grillés….
Nan là ça devient grave…..Un peu de sérieux bordel !
Lundi : Rien
Mardi :
Soirée de gros, après avoir assumé ma journée de boulot,
quoi de mieux pour faire découvrir les spécialités locales à ma sœur, qu’un bon
Fish & Chips de chez Hanbury's. Avec son litre d’huile et son kilo de sel, il saura faire
briller vos papilles (et crever vos papys).
A Torquay, à déguster impérativement devant Thatcher Rock.
Mercredi : Cela ne nous regarde pas.
Jeudi :
Retour en Bzh pour la sister, ce qui signifie un
aller-retour sur Plymouth. Avant de la déposer à l’embarcadère, on a pris un
peu le temps de se poser, avec un point de vue sur la manche loin d’être
dégueu’.
On est tombé sur la Bikers Night de Plymouth, rassemblement de motards, et petit concert. Du coup on a becté là, c’était carrément cool.
On est tombé sur la Bikers Night de Plymouth, rassemblement de motards, et petit concert. Du coup on a becté là, c’était carrément cool.
Vendredi :
Je comptais me coucher pas trop tard, tellement rincé de ma
semaine, et dans l’optique de me lever de bonne heure le samedi matin. C’était
sans compter sur mon proprio’ qui m’invitait à me joindre à eux pour boire un
verre. Du coup j’ai fais plus ample connaissance avec mes « collocs ».
C’est aussi éclectique que l’année passée : Un anglais (le propriétaire),
un polak, un espingouin, et un rital, et le petit breton.
Dans le genre Auberge Espagnol, ça s’impose ! Sauf qu’ici,
je suis le seul non-quarantenaire.
Au final j’ai craqué avant 2 heures du mat’, au lit.
Samedi :
Après m’être levé vers 8h30, la tête dans le sphincter, je
pars en vadrouille pour garder le rythme.
Aujourd’hui, direction Stoke On Trent, à quasiment 400
bornes de Torquay, entre Birmingham et Manchester-Liverpool.
J’avais réservé un logement, mais la meuf était plus dispo’,
du coup annulation. Air Bnb m’a gentiment offert un crédit pour la gêne
occasionnée. Ce sera utile pour ma prochaine escapade.
Du coup j’ai rien pour pieuter, j’improviserai.
J’arrive à Stock
avant 14h. Je me gare sur le parking de Monsieur Bibendum, chez Michelin donc, et vais vers Britannia
Stadium.
Passage rituel à la boutique.
Si on m’avait dit qu’un jour j’aurai acheté le maillot de Stoke City, je ne l’aurai jamais cru. Mais vu le prix (un peu moins de 18 €), difficile de ne pas craquer.
Ensuite, je m’engouffre dans l’enceinte. Bonne petite gueule
ce stade, propre. Pelouse nickel, comme d’hab’ sur les stades de Premier League.
Le match démarre, très bonne ambiance dans le stade, une
bonne ferveur, et un match engagé sur le terrain.
En revanche, la population locale….. putain le choc. Autant à West Bro’ j’avais formulé une critique un peu hâtive, et infondée sur la consanguinité locale, autant là il n’y a aucun doute possible. Les mecs font peur, ils ont un accent de…. Bah un accent quoi, bref je bitais rien.
La bière est chère et on comprend pourquoi. T’as une légère
impression d’assister à un accouplement entre la population de Kernevel et de
Guiscriff (pour les connaisseurs), c’est dire ! Consanguins Rpz !
Le match se termine sur un petit nul, un but partout. Une
belle expérience, à renouveler j’en suis pas sûr, mais c’était un bon moment.
Je n’ai pas visité Stoke, la flemme d’une part, et d’autre
part parce qu’il n’y a rien ici. C’est une ville industrielle, Michelin est
l’employeur principal. Peut être que je fais une erreur en ne m’arrêtant pas
plus longtemps, tant pis.
Bref, je reprends la route avec mon tas de ferraille, après
avoir mis une demi-heure à changer une putain d’ampoule. Quelle merde sur les
voitures modernes. La 4L c’était le bon temps ! (dixit le gazier qui a 22
ans).
Pendant le trajet, j’écoute sur les grandes ondes le match
de Guingamp à D’Ornano. Content d’entendre que Beauvue a encore ajouté un
exploit à son CV, et de voir Marveaux marquer à nouveau. Tu la sens la ligue 1
pour l’année prochaine ? Une bonne odeur hein !
A peine rentré au domicile qu’on me propose de boire un
coup. Ça devient une coutume. On tasse quelques verres, j’ai rien mangé, et on
se décide à aller dans les clubs de Torquay.
J’apprends alors que mon proprio’ est Monsieur Fête. Il
connait tout le monde, tous les videurs, les patrons, les clients. Il y a
quelques années de cela, il organisait des soirées chez lui, pour 300-400
personnes, sono et piscine. A l’aise.
La suite, boisson, dormir, grasse mat’.
Voilà en gros, le résumé de ma semaine. Ça le fait
non ?