Depuis le dernier article, des tonnes d’eau ont coulé sous les ponts, il s’est passé un paquet de choses, mais concentrons nous sur cette nouvelle escapade au pays du pudding.
Dans l’objectif de faire le tour de l’ensemble des stades de
Premier League, challenge déjà bien amorcé, je me dirige aujourd’hui vers le
sud de l’Angleterre, là où ça sent bon l’iode, et où les mouettes peuvent te
chier dessus sans ménagement.
On est samedi matin, je prends donc la direction de
Southampton, port d’attache du Queen Mary 2, à 3 heures de routes d’ici.
Avant d’arriver, un passage à niveau, anodin à la base, va
se révéler être le gros connard du jour. Pour vous la faire courte, on sait
comment ça marche chez nous, ça clignote, t’attends 30 secondes, le train passe,
et c’est bonnard.
Eh ben pas ici. Déjà entre le temps où la barrière s’est
baissée, et l’arrivée du train, on a déjà paumé 3 minutes, mais en plus ces enculés
te font passer 6 trains, tout ça en 20 minutes…. Y’aurait eu un garde barrière,
je lui faisais bouffer mon cric, et il finissait dans le coffre à la place de
la roue de secours.
Enfin, une fois arrivé sur place, parking à mi-chemin entre
le centre ville et le stade, tout est calculé au poil de cul.
Après avoir cassé une graine en speed, je fais un tour du
centre ville. J’étais déjà venu ici y’a déjà 2 ans, en revenant de Portsmouth,
mais je me suis rendu compte qu’en fait je n’avais quasiment rien vu de la
ville en elle-même, si tenté qu’il y ait vraiment quelque chose à voir (et ça c’est
pas gagné).
Chose assez étonnante, Southampton a réussi à garder une
partie de sa ville médiévale en très bon état, notamment le mur d’enceinte de
la vieille ville, et la porte qui permettait, jadis, d’y entrer.
Bon après, ils ont quand même pété des morceaux pour construire un Burger King & Pizza Hut. C’était ça où ils bouffaient des cailloux les mecs.
Moi je continue mon tour du mur d’enceinte, comme un
touriste à Southampton, au mois de février, normal.
Quelques maisons à colombages, plutôt sympas, des églises
tous les 10 mètres, comme partout en Angleterre.
On va pas se mentir, c’est pas la ville qui vous fera vous
déplacer exprès pour la visiter, mais quitte à être là, autant en profiter.
L’heure du match approche, je traverse le centre ville pour
me rendre au St Mary’s Stadium.
Je rentre dans le stade, un petit traditionnel godet d’avant
match, et je vais m’installer.
Il est 15h, le coup d’envoi est donné. Aujourd’hui
Southampton reçoit Sunderland, assez mal en point, 17ème à 1 point
du premier relégable. Les Saints eux sont dans la 1ère partie de
tableau, tout roule.
Ils vont d’ailleurs le montrer sur le terrain, grosse
domination pendant toute la 1ère mi-temps, mais pas de buts.
Je pensais pas connaitre autant de joueurs dans cette équipe
de Sunderland, notamment O’Shea, le mec qui a joué 393 matchs sous les couleurs
de Man. United quand même. Lamine Koné aussi, une tête de pine qui sent le merlus, en provenance directe de la criée de Lorient. Il doit pas être dépaysé
lui au moins.
Content de revoir Younes Kaboul à Sunderland, le mec à
complètement disparu des écrans radars mais j’avais adoré son passage chez les
bleus. Je peux pas en dire autant de
Toivonen, M’Vila et Khazri, qui eux ne m’avaient pas manqué, au contraire.
Bref, en 2ème mi-temps, c’est équilibré. On se
fait un peu chié, mais les mouettes viennent créer des diversions pendant le
match, ça occupe.
Il faudra attendre la 85’ pour que Jermain Defoe vienne ouvrir le score pour Sunderland, gros hold-up, surtout après le rouge subi par un gazier des Saints 6 minutes plus tôt.
Ces derniers s’en sortiront bien, avec une égalisation à la
91ème, amplement méritée, et à 10 contre 11.
Après le match je mettrais quand même une heure à sortir de
la ville, le retour se fera tranquilou, et vivement la prochaine.